Les militaires, comme les contribuables, sont soumis à l’obligation de déclarer leurs revenus chaque année auprès de l’administration fiscale. Toutefois, leur situation particulière entraîne des spécificités dont il est important d’avoir connaissance pour optimiser sa déclaration, notamment en ce qui concerne les déductions d’impôts. Découvrez les avantages dans l’article ci-dessous.

Aujourd’hui, il revient sur la déduction d’impôts et ses cas spécifiques pour les militaires, notamment dans le cadre de la Retraite Mutualiste du Combattant.
Les étapes clés de la déclaration d’impôts pour les militaires
Comme chaque année, le cycle fiscal se répète de manière assez similaire, avec des dates importantes à respecter :
- Janvier : le prélèvement à la source est appliqué directement sur le bulletin de solde mensuel ;
- Avril à juin : c’est la période de déclaration des revenus via le formulaire 2042, disponible en ligne. La date limite de dépôt varie selon votre département ;
- Septembre à décembre : l’administration fiscale ajuste le montant de votre imposition en fonction des revenus déclarés l’année précédente.
Depuis la mise en place du prélèvement à la source (PAS) en 2019, l’impôt est directement prélevé sur le salaire par l’employeur, ce qui facilite le paiement. Cependant, il est important de continuer à vérifier l’exactitude des informations et à remplir la déclaration annuelle de revenus.
Qu’est-ce que la déduction d’impôts pour les militaires ?
Les militaires peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de déductions fiscales spécifiques. Ces déductions permettent de réduire le revenu imposable, et donc le montant total de l’impôt à payer. Cela inclut notamment la déduction forfaitaire de 10 % ou la possibilité de déclarer ses frais réels comme les frais de transport ou les frais liés à un lieu de travail éloigné du domicile fiscal, si ceux-ci dépassent ce pourcentage.
Déduction forfaitaire ou frais réels : comment choisir ?
Deux options principales existent :
- La déduction forfaitaire de 10 % : appliquée automatiquement, elle convient si vos frais professionnels sont inférieurs ou équivalents à 10 % de votre revenu imposable.
- Les frais réels : pour des frais professionnels élevés (dépenses de transport, déménagements fréquents, habillement spécifique), il est possible de déduire ces dépenses réelles, à condition de conserver tous les justificatifs. Cette option est particulièrement avantageuse pour les militaires qui se déplacent souvent ou sont en mission à l’étranger, notamment lors des opérations extérieures (OPEX).
Quelles indemnités peuvent bénéficier d’exonération d’impôts ?
Il est important de bien distinguer les revenus imposables des autres pour éviter toute erreur. Parmi ceux qui doivent être déclarés figurent la solde de base, les accessoires de solde, ainsi que certaines indemnités.
Certains revenus spécifiques aux militaires sont exonérés d’impôts. Parmi les indemnités non imposables, on trouve :
- L’Indemnité pour Charges Militaires (IMC), à condition de ne pas opter pour la déduction des frais réels.
- L’Indemnité de Sujétions pour Service à l’Étranger (ISSE), perçue lors des missions extérieures, souvent appelées OPEX.
- Les suppléments liés aux missions à l’étranger.
Il est important de noter que la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) vient rebattre certaines cartes de la solde du militaire. Néanmoins elle est destinée à corriger la condition du personnel militaire et contribue à son amélioration.
Optimiser sa fiscalité en tant que militaire avec la Retraite Mutualiste du Combattant
Pour les militaires et les anciens combattants, il existe un levier d’optimisation fiscale notable : la Retraite Mutualiste du Combattant. Ce dispositif est réservé aux militaires ou anciens combattants titulaires de la Carte du Combattant ou du Titre de Reconnaissance de la Nation (TRN). Il s’agit d’un droit à reconnaissance pour les personnes qui ont défendu leur pays qui permet à la communauté défense de se constituer un complément de retraite en bénéficiant d’avantages fiscaux.
Voici les principaux avantages :
- Déductibilité des cotisations : les sommes versées pour cette retraite sont déductibles du revenu imposable, sous certaines conditions.
- Exonération d’impôt sur le revenu : les rentes issues de cette retraite sont exemptes d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux dans la limite du plafond de rente majorée.
Cela permet aux militaires de bénéficier d’un complément de pension tout en réduisant le montant de leur imposition. La Retraite Mutualiste du Combattant peut être associée à d’autres dispositifs spécifiques comme la déduction des frais réels, l’exonération des indemnités non imposables (IMC, ISSE, etc.), et la demi-part supplémentaire pour les combattants et les anciens combattants. La RMC peut donc entrer dans la constitution d’une stratégie efficace pour optimiser sa fiscalité, que ce soit en activité ou à la retraite.
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Autres spécificités fiscales pour les militaires
Certaines situations spécifiques au métier de militaire peuvent avoir un impact sur la fiscalité :
- Première déclaration : les jeunes engagés de moins de 21 ans peuvent, sous certaines conditions, être rattachés fiscalement au foyer de leurs parents;
- Affectation à l’étranger : les militaires affectés à l’étranger peuvent bénéficier de l’exonération de certaines indemnités, comme l’indemnité de résidence à l’étranger;
- Opérations Extérieures (OPEX) : les indemnités perçues dans ce cadre ne sont pas imposables.
La fiscalité des militaires à la retraite
Les militaires retraités doivent déclarer leurs pensions de retraite versées par l’État, mais certaines prestations, comme la pension de guerre ou la retraite du combattant, ne sont pas imposables, offrant ainsi une réduction de la charge fiscale.
Les militaires titulaires d’une pension d’invalidité bénéficient également d’une exonération partielle ou totale de leur pension en fonction du taux d’invalidité.
Réservistes et fiscalité
Les militaires réservistes, quant à eux, perçoivent des soldes et des indemnités non soumises à l’impôt. Toutefois, si des salaires antérieurs à leur engagement doivent être régularisés, ces montants sont soumis à imposition et doivent être déclarés.
Conclusion
Les militaires, qu’ils soient en activité ou à la retraite, disposent de plusieurs mécanismes de déduction, d’exonération, et d’abattement fiscal qui leur permettent d’optimiser leur imposition. Grâce aux indemnités exonérées, à la possibilité de déduire certains frais réels, et à la prise en compte d’une demi-part supplémentaire pour certains, il est essentiel de bien connaître ces particularités fiscales pour en tirer pleinement avantage. Les dispositifs comme la Retraite Mutualiste du Combattant et l’exonération d’indemnités lors de missions extérieures constituent des atouts fiscaux significatifs pour les militaires.
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A. La fiscalité en cas de rachat Seule la quote-part d’intérêts est imposée, selon la fiscalité en vigueur, acquittée par un prélèvement forfaitaire unique (PFU). L’imposition dépend de la période avant le rachat :
- Rachat avant 8 ans : 12,8%
- Rachat après 8 ans : 7,5 %, pour la fraction des produits correspondant aux versements bruts en dessous de 150 000 €, au 31/12 de l’année précédant le rachat (12,8 % au-delà).
- Primes versées avant 70 ans : pour chaque bénéficiaire, un abattement de 152 500 € sur les sommes reçues. Au-delà de cet abattement : un prélèvement de 20 % est appliqué sur la part comprise entre 152 500 € et 852 500 €, et 31,25 % sur la part excédant 852 500 €.
- Primes versées après 70 ans : ces primes, y compris les intérêts, sont soumis aux droits de succession, mais uniquement sur la fraction qui dépasse 30 500 €, tous contrats et tous bénéficiaires confondus pour un même assuré.
Le Pacte Adjoint est une solution encadrée pour transmettre de son vivant. Il s’agit d’un dispositif de l’assurance vie qui permet de faire une donation anticipée, par exemple, à un enfant ou un petit-enfant âgé de moins de 18 ans, dans un cadre fiscal avantageux. Les parents ou grands-parents, s’ils sont représentants légaux, peuvent ainsi ouvrir un contrat au nom du mineur (au moment de la souscription). Ce dispositif permet d’encadrer l’utilisation des fonds. Le donateur rédige un Pacte Adjoint, signé par les représentants légaux de l’enfant, qui fixe les conditions du don. Cette démarche constitue un levier intéressant pour sécuriser l’avenir financier du mineur, et effectuer une transmission patrimoniale dans les meilleures conditions. Souscripteur (donataire) : Enfant mineur Donateur : Parents ou grands-parents Avantages :
- Transmission anticipée, fiscalement optimisée.
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- Définir une utilisation spécifique des fonds (études, achat immobilier, etc.).
- Conserver un certain contrôle sur la gestion du contrat jusqu’à la majorité du bénéficiaire.
- Liberté contractuelle : les clauses du pacte peuvent être personnalisées.
- En ligne directe (parents/enfants) : un abattement de 100 000 € par parent et par enfant, renouvelable tous les 15 ans.
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MER classe cette solution en fonds euros dans la classe de risque 1 sur 7, qui est la classe de risque la plus basse, les pertes potentielles liées aux futurs résultats du produit étant faibles. L’adhésion au produit MER Horizon + ne nécessite donc pas de connaissance et/ou d’expérience des marchés financiers.
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Le rachat peut être total ou partiel : dans le cas d’un rachat partiel, le minimum de retrait est de 450 €, et ne peut pas porter la réserve d’épargne résiduelle en dessous de 450 €.