Damien Letulle est un archer de la catégorie handisport qui représente la France lors de nombreuses compétitions internationales. Il a débuté une brillante carrière en tir à l’arc dans les années 90 en remportant de nombreuses médailles lors de championnats en Europe et à l’international, jusqu’à ce qu’un accident de la vie le place en fauteuil roulant. Tétraplégique, il doit tout réapprendre. Aujourd’hui, il recommence à tirer pour la France lors d’événements internationaux. Il partage volontiers son parcours afin d’inspirer les jeunes générations et les victimes d’accidents de la vie qui souhaitent se reconstruire et notamment continuer une pratique sportive en fauteuil roulant.
Ces valeurs d’engagement et de solidarité sont très fortes pour MER, qui soutient les héros du quotidien engagés pour leurs familles. La mutuelle a souhaité être sponsor de Damien Letulle pour qu’il puisse participer à d’autres compétitions et continuer d’offrir un soutien à tous ceux qui pourraient s’identifier à son parcours.
Interview de Damien Letulle
Depuis le plus jeune âge, le tir à l’arc a été central dans votre vie. Etait-il naturel pour vous, Damien Letulle, de vous engager dans une carrière handisport après votre accident ?
Suite à mon accident, je n’ai pas pratiqué de sport pendant longtemps car pour moi, l’esprit sportif était lié à la compétition. J’avais toujours eu en tête que la pratique sportive était liée à la performance et donc à un corps complètement fonctionnel. Depuis mon accident, mon corps ne fonctionne plus à 100 %, et je n’étais pas à l’aise d’avoir une pratique sportive avec ce déficit.
Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
Lors de mon parcours, j’ai rencontré plusieurs sportifs de haut niveau dans la catégorie handisport. J’ai alors compris que ce n’était pas forcément l’aspect fonctionnel du corps qui primait. En effet, ces parathlètes qui m’ont inspiré faisaient preuve d’engagement moral et d’une discipline stricte. C’est ce qui leur permettait de rester au plus haut niveau.
Suite à cela, il a été naturel pour vous de reprendre le tir à l’arc.
Naturel, non ! Au début, je ne voulais pas reprendre le tir à l’arc. J’avais très peur de la frustration liée à tout ce que je ne pourrais pas retrouver.
Pourtant, vous êtes de nouveau sur la scène du tir à l’arc français aujourd’hui. Quel a été l’élément décisif ?
J’ai repris mon arc en main lors de ma nomination pour participer à une compétition internationale. J’ai alors compris que tout était possible et je me suis engagé dans cette équipe pour trouver des solutions pour tirer à nouveau des flèches.
Vous parlez de solutions : qu’est-ce que votre handicap a changé dans votre pratique du tir à l’arc ?
La posture est complètement différente. Aujourd’hui, je n’ai plus d’abdos. Nous avons donc du chercher des solutions pour me grandir et pouvoir trouver une aspiration et une respiration qui me permettent de m’étirer pour tirer des flèches. C’est une toute nouvelle version du tir à l’arc que j’ai du apprendre. Ma tétraplégie est incomplète, ce qui signifie dans mon cas que je ne peux pas bouger mes jambes, mais que mes bras sont mobiles. Cependant, je ne peux pas bouger mes doigts. Nous avons donc recherché des solutions techniques.
Avez-vous pu profiter de solutions trouvées pour d’autres archers en situation de handicap ?
Non car il y a autant de formes de handicap que de parathlètes. J’ai la chance d’avoir un ami ingénieur. Ensemble, nous avons cherché des moyens de réussir. Nous avons fait plus d’une centaine d’essais avant de trouver la solution !
Nous n’avons pas fait de changements au niveau de l’arc. Cependant, puisque je ne parviens pas à bouger mes doigts, j’ai très peu de précision et de maitrise lors de la libération de la flèche. Nous avons donc mis au point un équipement qui se fixe sur mon poignet qui me permet de tirer. Aujourd’hui, je peux tirer de manière simple et précise grâce à cette invention !
Est-ce que ce dispositif pourra être proposé à d’autres tireurs en situation de handicap ?
Oui et non. Oui, si la personne présente les mêmes particularités que moi. Non, car c’est relativement peu probable, la tétraplégie pouvant prendre différentes formes.
L’objectif de cette recherche d’équipement était double. Me permettre de tirer à nouveau d’une part, et d’autre part, montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour la pratique sportive que l’on souhaite exercer, même dans des cas isolés.
Vous avez envie d’être un exemple, Damien Letulle ?
Un exemple, non. J’ai simplement envie de montrer aux personnes qui ont eu un accident que tout n’est pas fini : ce n’est pas parce qu’on est blessé que la vie s’arrête.
J’étais jeune adulte lorsque j’ai eu mon accident. Une des premières choses auxquelles j’ai pensé était que je ne pourrai jamais fonder une famille. Et aujourd’hui, je suis marié et ai 2 enfants ! J’ai moi-même eu besoin de modèles de familles pour me donner la force d’y croire. Aujourd’hui, je souhaite à mon tour inspirer les personnes dans ma situation, leur dire que c’est possible. C’est pourquoi j’ai fondé une société qui crée des équipements qui permettent aux personnes en situation de handicap d’avoir des relations intimes.
De la même façon, dans le sport, je veux montrer que la pratique sportive est possible ! On a trouvé un équipement adapté à ma situation et le message que je souhaite faire passer est qu’une personne peut avoir une première solution pour exercer le sport qu’elle souhaite.
Le tir à l’arc, c’est une réelle passion pour vous ?
Oui, et je dirais même que j’ai ça dans le sang ! Mon grand-père était fou de tir en tout genre : arc, chasse ou même sarbacane ! La légende raconte que j’ai commencé à tirer à la carabine avant de marcher… Mon grand-père m’a fabriqué mon tout premier arc à 10 ans. Je l’ai essayé et ai cassé un carreau ! Ma mère m’a immédiatement inscrit à un club pour limiter les risques.
Il est loin le temps où Damien Letulle cassait les vitres… Aujourd’hui, vous tirez en championnats et avez remporté plusieurs médailles. Comment vivez-vous la compétition ?
Ca pouvait être stressant avant, mais j’ai déjà vécu la préparation à des compétitions de grande envergure. Aujourd’hui, j’ai énormément gagné en assurance et en confiance. Ces compétitions ne m’apportent plus d’appréhension, car le public est un réel moteur pour moi.
Lors des compétitions, je me nourris de l’énergie que les encouragements m’apportent. Lorsque c’est à moi de tirer, je profite de l’ambiance et des applaudissements, qui me boostent. Puis, je fais le vide, et me concentre pendant une dizaine de secondes. Ça me suffit.
Et après ? La suite, en vidéo
Retrouvez en vidéo notre échange avec Damien Letulle suite à sa participation à des compétitions internationales !

Merci Damien d’avoir partagé avec nous votre parcours si inspirant !
Damien continue son parcours d’archer dans le monde du handisport. Parallèlement, il participe à de nombreuses interventions et rencontres, notamment dans des écoles, afin de faire des démonstrations de tir et de partager son expérience sportive et de vie. Très ouvert sur ses difficultés, il sait trouver les mots justes.
Nous souhaitons à Damien Letulle toute la réussite qu’il mérite grâce à son travail de recherche de solutions et de préparation physique et mentale. Nous sommes fiers d’être à ses côtés, et l’équipe MER lui souhaite bonne chance !
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- Primes versées avant 70 ans : pour chaque bénéficiaire, un abattement de 152 500 € sur les sommes reçues. Au-delà de cet abattement : un prélèvement de 20 % est appliqué sur la part comprise entre 152 500 € et 852 500 €, et 31,25 % sur la part excédant 852 500 €.
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Le Pacte Adjoint est une solution encadrée pour transmettre de son vivant. Il s’agit d’un dispositif de l’assurance vie qui permet de faire une donation anticipée, par exemple, à un enfant ou un petit-enfant âgé de moins de 18 ans, dans un cadre fiscal avantageux. Les parents ou grands-parents, s’ils sont représentants légaux, peuvent ainsi ouvrir un contrat au nom du mineur (au moment de la souscription). Ce dispositif permet d’encadrer l’utilisation des fonds. Le donateur rédige un Pacte Adjoint, signé par les représentants légaux de l’enfant, qui fixe les conditions du don. Cette démarche constitue un levier intéressant pour sécuriser l’avenir financier du mineur, et effectuer une transmission patrimoniale dans les meilleures conditions. Souscripteur (donataire) : Enfant mineur Donateur : Parents ou grands-parents Avantages :
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- En ligne directe (parents/enfants) : un abattement de 100 000 € par parent et par enfant, renouvelable tous les 15 ans.
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MER classe cette solution en fonds euros dans la classe de risque 1 sur 7, qui est la classe de risque la plus basse, les pertes potentielles liées aux futurs résultats du produit étant faibles. L’adhésion au produit MER Horizon + ne nécessite donc pas de connaissance et/ou d’expérience des marchés financiers.
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Le rachat peut être total ou partiel : dans le cas d’un rachat partiel, le minimum de retrait est de 450 €, et ne peut pas porter la réserve d’épargne résiduelle en dessous de 450 €.