Les avantages fiscaux de la succession dans le cadre de l'assurance vie.

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Assurance vie et succession : comment optimiser la transmission de son patrimoine grâce à l’assurance vie ?

Assurance vie et succession vont souvent de paire. Et pour cause ! L’assurance vie est idéale pour  anticiper la transmission de votre patrimoine . Elle garantit  la sécurité financière de vos proches, assure le respect vos volontés, et allège la fiscalité liée au capital transmis. En effet, à votre décès, vos bénéficiaires auront droit à une taxation allégée sur la transmission des primes que vous aurez versées. Ils bénéficieront alors d’exonérations et d’abattements fiscaux. De plus, en tant que souscripteur, vous bénéficiez d’une grande  liberté de désignation de vos bénéficiaires. C’est ce qui en fait aujourd’hui l’un des dispositifs préférés des Français pour organiser leur succession.

L’assurance vie  MER Horizon +  va encore plus loin en  maximisant les avantages successoraux grâce au Pacte Adjoint. En effet, lorsque vous couplez un don manuel avec un pacte adjoint vous donnez des sommes d’argent de votre vivant de manière encadrée (et sous conditions). Aussi, vous bénéficiez d’un abattement fiscal élevé.

Découvrez dans cet article comment tirer le meilleur parti de votre contrat d’assurance vie pour optimiser la transmission de votre patrimoine, sécuriser l’avenir de vos héritiers, et donner du sens à votre épargne.

L’assurance vie pour optimiser votre succession… Mais pas seulement  !

L’assurance vie vous permet de vous  constituer une épargne à long terme. Grâce à sa flexibilité, vous épargnez à votre rythme grâce à des versements libres ou programmés modifiables à tout moment. Vous investissez des sommes qui grandissent grâce à des gains, réalisés selon l’investissement de l’organisme assureur et conformément à vos choix. L’assurance vie est donc particulièrement intéressante pour  optimiser la transmission de votre épargne  à vos bénéficiaires désignés. A votre décès, des abattements et exonérations seront applicables selon les règles fiscales avantageuses de l’assurance vie.

Grâce à l’assurance vie, vous valorisez votre épargne selon votre appétence au risque. A la souscription du contrat, vous pouvez choisir entre deux types d’investissements :

  • Investissement sécurisé sur un  fonds en euros.  Il bénéficie d’une garantie sur le capital (parfois diminué des frais de gestion) et génère des gains, appelés « intérêts », grâce à un taux de rendement fixé chaque année par l’organisme assureur. L’assurance vie MER Horizon +, par exemple, est une assurance vie à 100 % en fonds euros. Elle a servi à ses adhérent un taux de rendement de 3.70 %, net de frais de gestion en 2024, hors prélèvements sociaux (les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs). Ce taux place MER Horizon + comme l’une des meilleures assurances vie en fonds euros du marché.
  • Investissement dynamique sur une assurance vie en  unités de compte (UC). Cette solution offre un potentiel de rendement plus élevé. Cependant, elle subit les variations des marchés financiers et n’offre pas de garantie en capital.

A savoir : certains contrats d’assurance vie vous permettent de placer votre épargne sur ces deux types de fonds afin de diversifier vos placements. 

Assurance vie, succession et autres règles fiscales

La  fiscalité applicable pendant la vie du contrat

Comme expliqué plus haut, l’épargne placée sur un contrat d’assurance vie génère des gains, qui vous permettent d’augmenter votre capital. Ces gains, s’agissant des fonds en euros, sont soumis aux prélèvements sociaux pendant toute la durée du contrat et sont prélevés au fil de l’eau. Ils deviennent imposables à l’impôt sur le revenu – comme toute rentrée d’argent – uniquement lors du rachat de tout ou partie du capital.

Ainsi :

  •  Tant que le souscripteur ne retire pas d’argent, l’assurance vie est fiscalement neutre.
  •  En cas de rachat , l’imposition s’applique à la part d’intérêts correspondant au capital retiré lors du rachat, qui ne représente en fait qu’une partie relativement réduite de la somme retirée.

Aux  8 ans du contrat , le souscripteur bénéficie de l’antériorité fiscale.  Il profite alors d’une fiscalité plus avantageuse sur les gains générés par ses investissements.

Assurance vie et succession : une fiscalité avantageuse pour la transmission

Les règles fiscales applicables au décès du souscripteur, lors de la transmission de patrimoine sont très avantageuses. Grâce à ces avantages fiscaux, vous pouvez utiliser l’assurance vie comme outil d’optimisation patrimoniale. 

C’est au moment du décès du souscripteur que l’assurance vie révèle tout son  potentiel patrimonial. Les sommes versées aux bénéficiaires ne font pas partie de la succession du défunt, sauf exception. Elles sont soumises à une fiscalité avantageuse  grâce à des abattements fiscaux et, donc une imposition allégée qui varie selon l’âge du souscripteur au moment des versements.

L’âge de versement des primes détermine leur imposition lors de la transmission

Les règles d’imposition du capital transmis changent en fonction de l’âge auquel elles ont été versées. Même après 70 ans, le capital épargné puis transmis, bénéficie d’un abattement fiscal intéressant.

En détails :

 Primes versées avant 70 ans : 
  • Chaque bénéficiaire dispose d’un abattement de 152 500 € sur les sommes reçues.
  • Au-delà de cet abattement, un prélèvement de 20 % est appliqué sur la fraction comprise entre 152 500 € et 852 500 €
  • Un prélèvement de 31.25 % est appliqué sur la part supérieure à 852 500 €.

Ce régime permet donc de transmettre de manière très efficace un  capital important hors droits de successio et ce, sans condition de revenu.

Primes versées après 70 ans :  

Les primes versées et transmises au décès de l’adhérent bénéficient d’un abattement fiscal de 30 500 €. Au-delà de cette fraction exonérée, les primes sont soumises aux droits de succession. NB : l’abattement fiscal s’entend tous contrats confondus pour un même assuré. Les gains générés par ces primes (intérêts et plus-values) restent exonérés de droits de succession.

Succession et assurance vie –  exonérations et prédécès : les cas spécifiques

Les exonérations dans le cas de la succession via l’assurance vie

L’imposition en matière successorale de l’assurance vie est très avantageuse. Les bénéficiaires du contrat d’une personne décédée peuvent  bénéficier d’exonérations totales  de droits de succession – selon les conditions applicables. Ces exonérations sont réservées aux proches du défunt qui avait souscrit, à savoir :

  •  Le conjoint ou le partenaire de PACS :  quel que soit le montant transmis et la date des versements, le conjoint survivant marié ou partenaire lié par un PACS est totalement exonéré. Il ne paie ni impôt sur le capital, ni droits de succession.
  •  Les frères et sœurs  peuvent bénéficier d’une exonération sous conditions (âge, situation familiale, cohabitation).
  •  Certains organismes d’intérêt général  peuvent également être exonérés comme certaines fondations, associations ou organismes à but non lucratifs s’ils sont désignés comme bénéficiaires du contrat.

Veuillez à rédiger la clause bénéficiaire de votre assurance vie avec le plus grand soin. Elle doit être claire, personnalisée et révisée lors de changements majeurs dans votre vie. Vous pouvez solliciter l’aide d’un notaire, cependant, les clauses bénéficiaires des assurances vie sont relativement simples à anticiper seul – sauf cas particuliers. Notre guide d’aide à la rédaction de la clause bénéficiaire est à votre disposition.

Si vous avez perdu un proche et que vous pensez être bénéficiaire d’une de ses assurance vie, vous pouvez effectuer une recherche.

Que se passe-t-il si un bénéficiaire prédécède ?

Il se peut que le bénéficiaire désigné d’un contrat d’assurance vie décède avant le souscripteur lui-même. Cette situation, appelée prédécès, est essentielle à anticiper.

Si le bénéficiaire décède avant le souscripteur, ce dernier devra réviser la clause bénéficiaire du contrat souscrit. S’il avait prévu une clause bénéficiaire subsidiaire , le capital est transféré à la personne de second rang. Mais dans le cas contraire si aucune clause subsidiaire n’a été mentionnée, et/ou en l’absence de bénéficiaire, le capital réintègre l’actif de succession du souscripteur et entraine la répartition entre ses héritiers et sans application de la fiscalité favorable de l’assurance vie.

Succession et assurance vie : une transmission en dehors de l’actif successoral

L’assurance vie excelle en matière de  transmission de patrimoine, notamment car elle est juridiquement distincte de la succession classique. L’assurance vie constitue un enjeu de  prévoyance intergénérationnelle.

La transmission de l’épargne accumulée sur le contrat se fait en dehors de l’actif successoral. Ainsi, le souscripteur bénéficie d’une plus grande liberté lors de la rédaction de sa clause bénéficiaire – même si certaines règles ne peuvent être ignorées.

Succession et assurance vie : le pacte adjoint, qu’est-ce que c’est ?

Certains organismes assureurs, comme MER, vont plus loin dans l’accompagnement à la transmission de capital en intégrant la possibilité de souscrire un pacte adjoint. Il s’agit d’une solution pour encadrer la transmission d’une somme d’argent de votre vivant et à une personne mineure de votre entourage en bénéficiant d’abattements fiscaux.

Le pacte adjoint : pour qui et pourquoi ?

Grâce au pacte adjoint, associé à une assurance vie, vous pouvez faire une donation de votre vivant à un de vos enfants ou à un de vos petits-enfants encore mineur. Cette donation est particulièrement avantageuse car elle permet de protéger les capitaux transmis des impulsions de la jeunesse. En effet, en transmettant via le pacte adjoint, vous vous assurez que l’argent est utilisé à l’âge que vous aurez choisi et pour le projet que vous aurez sélectionné. Par exemple, vous pouvez donner une somme d’argent à votre petit-fils aujourd’hui âgé de 5 ans et le lui rendre disponible à ses 18 ans pour le financement de ses études. 

Ainsi, triple avantage :

  1. Vos volontés sont respectées
  2. L’avenir de votre enfant ou petit enfant est anticipé
  3. La somme d’argent est débloquée quand le bénéficiaire en a réellement besoin, et pas à votre décès, qui surviendra peut-être après le besoin de votre descendant.

Le pacte adjoint : l’arme ultime de la succession dans le cadre de l’assurance vie

Les avantages fiscaux liés au pacte adjoint sont indéniables. En effet, dans le cadre d’un pacte adjoint, vous bénéficiez d’abattements sur les droits de donation tous les 15 ans.

Le montant de l’abattement fiscal varie en fonction du lien de parenté :

  • 100 000 € pour une donation de parent à enfant
  • 31 865 € pour une donation à vos petits enfants, arrière-petits-enfants ou neveux et nièces (en l’absence de descendance et sous certaines conditions).

Les forces du contrat MER Horizon + pour la transmission

Le contrat  MER Horizon + s’inscrit parfaitement dans cette logique d’optimisation successorale. Il est également  accessible à tous, y compris aux mineurs.  Dans le cadre de  MER Horizon +, vous pouvez avoir recours à un  Pacte Adjoint, qui vous permettra d’organiser de votre vivant des  donations à des mineurs de manière encadrée.

De plus,  MER Horizon +  investit des  investissements responsables  pour votre épargne, selon des objectifs ESG (Environnemental, Social et Gouvernance : mesure des critères responsables dans l’écosystème financier) clairs, pour transmettre un capital porteur de valeurs.  MER Horizon + propose également des frais compétitifs. En effet, MER n’applique aucun frais à l’ouverture du contrat, ni sur les versements  .

Conclusion

L’assurance vie occupe une  place stratégique  dans le plan de transmission patrimoniale et familiale. Mettre en place un contrat d’assurance vie avec une clause bénéficiaire bien rédigée vous permet de  préparer votre succession  dans les  meilleures conditions  et en respectant vos volontés.

En effet, elle permet de  transmettre un capital  à une personne de son choix, dans un cadre fiscal avantageux. Dans de nombreux cas, le versement du capital peut être exonéré totalement ou partiellement  . Ainsi, lorsque le bénéficiaire est le conjoint (marié ou partenaire de PACS), il y a une  exonération totale du capital  .

En d’autres termes l’assurance vie est une solution très souple et puissante pour organiser la transmission d’un patrimoine en France. Elle vous permet de protéger vos proches, soutenir une association dans un cadre fiscal avantageux.

 MER vous accompagne avec MER Horizon +  et reste à votre écoute pour vous conseiller selon votre situation et vos souhaits.

Les questions fréquentes

MER Horizon + est une assurance vie en fond euros responsable, alliant recherche de performance et sécurité. Elle intègre des critères ESG (environnement, social et bonne gouvernance) pour répondre aux attentes croissantes en matière d’investissement responsable. Ce contrat individuel d’assurance vie permet une sortie en capital, et dispose d’une grande liberté de gestion, avec des retraits possibles à tout moment. Il bénéficie de la fiscalité avantageuse propre à l’assurance vie, notamment après 8 ans de détention.

Un contrat d’assurance vie permet à tout un chacun de constituer une épargne, transmettre le capital à ses proches, et préparer sa succession. L’assurance vie MER Horizon + est accessible à tous (résidence fiscale en France métropolitaine ou DROM requise pour bénéficier de la fiscalité en vigueur), et offre une grande flexibilité dans les modalités de versements.

  • Frais sur chaque versement : 0 %
  • Frais de gestion sur l’épargne gérée : 0.70 %
  • Frais de sortie : 0 %

MER tient ses engagements de transparence et de performance, et affiche des frais compétitifs ainsi qu’un rendement parmi les meilleurs du marché en 2024 sur l’assurance vie en fonds euros. Le capital est revalorisé annuellement selon un taux validé en conseil d’administration (le taux de revalorisation au titre de l’exercice 2024 a été de 3,70 % net de frais de gestion). *Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs.

A. La fiscalité en cas de rachat   Seule la quote-part d’intérêts est imposée, selon la fiscalité en vigueur, acquittée par un prélèvement forfaitaire unique (PFU). L’imposition dépend de la période avant le rachat :

  • Rachat avant 8 ans : 12,8%
  • Rachat après 8 ans : 7,5 %, pour la fraction des produits correspondant aux versements bruts en dessous de 150 000 €, au 31/12 de l’année précédant le rachat (12,8 % au-delà).
Après 8 ans, les rachats bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour 1 personne et 9 200 € pour 1 couple soumis à une imposition commune. L’abattement concerne l’ensemble des contrats d’Assurance vie du foyer fiscal.   B. La fiscalité en cas de décès   a. Exonérations spécifiques : par principe, le conjoint survivant ou le partenaire lié par un PACS est totalement exonéré d’imposition, quelle que soit la date des versements. Les frères et sœurs sont également exonérés sous conditions.   b. Pour les autres bénéficiaires, la fiscalité appliquée dépend de l’âge auquel les primes ont été versées (tous contrats d’assurance vie confondus) :
  • Primes versées avant 70 ans : pour chaque bénéficiaire, un abattement de 152 500 € sur les sommes reçues. Au-delà de cet abattement : un prélèvement de 20 % est appliqué sur la part comprise entre 152 500 € et 852 500 €, et 31,25 % sur la part excédant 852 500 €.
  • Primes versées après 70 ans : ces primes, y compris les intérêts, sont soumis aux droits de succession, mais uniquement sur la fraction qui dépasse 30 500 €, tous contrats et tous bénéficiaires confondus pour un même assuré.
  NB : Les informations sur la fiscalité applicable sont données sous réserve de l’évolution de la réglementation en vigueur et n’ont pas de valeur contractuelle.

Le Pacte Adjoint est une solution encadrée pour transmettre de son vivant. Il s’agit d’un dispositif de l’assurance vie qui permet de faire une donation anticipée, par exemple, à un enfant ou un petit-enfant âgé de moins de 18 ans, dans un cadre fiscal avantageux. Les parents ou grands-parents, s’ils sont représentants légaux, peuvent ainsi ouvrir un contrat au nom du mineur (au moment de la souscription). Ce dispositif permet d’encadrer l’utilisation des fonds. Le donateur rédige un Pacte Adjoint, signé par les représentants légaux de l’enfant, qui fixe les conditions du don. Cette démarche constitue un levier intéressant pour sécuriser l’avenir financier du mineur, et effectuer une transmission patrimoniale dans les meilleures conditions.   Souscripteur (donataire) : Enfant mineur Donateur : Parents ou grands-parents Avantages :

  • Transmission anticipée, fiscalement optimisée.
  • Protection du capital transmis à l’enfant ou au petit-enfant jusqu’à ses 25 ans.
  • Définir une utilisation spécifique des fonds (études, achat immobilier, etc.).
  • Conserver un certain contrôle sur la gestion du contrat jusqu’à la majorité du bénéficiaire.
  • Liberté contractuelle : les clauses du pacte peuvent être personnalisées.
Exonérations spécifiques :
  • En ligne directe (parents/enfants) : un abattement de 100 000 € par parent et par enfant, renouvelable tous les 15 ans.
  • Entre grands-parents et petits-enfants : un abattement de 31 865 € par grand-parent et par petit-enfant, renouvelable tous les 15 ans.
Formalités à l’adhésion : Formulaire à remplir par le donateur (CERFA 11278*16)   *La mise en place du pacte adjoint ne peut être réalisée qu’à l’adhésion lorsque l’enfant est mineur. Les dons peuvent toutefois être réalisés jusqu’aux 25 ans du mineur protégé.

MER classe cette solution en fonds euros dans la classe de risque 1 sur 7, qui est la classe de risque la plus basse, les pertes potentielles liées aux futurs résultats du produit étant faibles. L’adhésion au produit MER Horizon + ne nécessite donc pas de connaissance et/ou d’expérience des marchés financiers.

Versements à l’adhésion : minimum 250 €   Types de versements possibles : programmés et/ou libres   Montant minimum des versements bruts :

  • Versements programmés : 50 €
  • Versements libres ultérieurs : 100 €

Le rachat peut être total ou partiel : dans le cas d’un rachat partiel, le minimum de retrait est de 450 €, et ne peut pas porter la réserve d’épargne résiduelle en dessous de 450 €.